Logistique

Parler comme un logisticien (Part 2)

Mise en avant monprestatairelogistique

Toujours dans une optique de vulgariser les termes logistiques, Monprestatairelogistique.com, vous propose des définitions simples des principaux termes utilisés. 

L’objectif est de faciliter le dialogue avec les différents intervenants lors d’une contractualisation ou sur le suivi d’activité et la gestion quotidienne des activités. 

Comprendre le lexique qu’utilise un logisticien est un prérequis pour faciliter l’externalisation de sa logistique. A cet effet, nous avons fait une liste de termes logistique avec une définition simple pour qu’ils soient facilement compréhensibles par tout type d’acteurs, spécialisés ou non. 

Seuls les principaux termes que l’on considère comme non explicite seront définis.

Ci-dessous la troisième partie (de F à I).

 

Le flux tendu

L’objectif primaire du flux tendu est de mettre à disposition des clients finaux ou destinataire, les produits de manière très rapide ou lorsqu’ils en ont besoin à un instant T. 

Comment fonctionne le flux tendu ? 

L’optimisation de l’approvisionnement des produits doit suivre une logique de production à la demande. Il n’y a pas de stock de réserve de ces produits et ils sont généralement préparés directement par le fournisseur ou producteur au regard des commandes clients. 

Pour que ce type de processus fonctionne correctement, il est nécessaire en centre logistique de réaliser un cross-dock (CF : Partie 1) pour redistribuer rapidement les marchandises déjà préparées.

Dans le flux tendu, les produits ne sont pas stockés, ils transitent uniquement par l’entrepôt logistique. Il est généralement géré grâce au flux tiré.

Cela signifie que les commandes clients déclenchent la production et la préparation. 

Par opposition au flux poussé, où la production détermine le stock disponible qui pourra être préparé au sein d’un centre logistique. 

Cela permet d’anticiper les ventes estimées et également les aléas du transport, qui peuvent générer une insatisfaction suite à des problématiques d’approvisionnement.

Le flux tendu ne s’applique pas à l’ensemble des contextes. 

Par exemple, dans le cas du secteur agroalimentaire, la gestion du flux tendu pour les produits qui périment rapidement, est obligatoire.

En effet, l’optimisation des délais d’approvisionnement et de distribution permettent une fraîcheur supplémentaire des produits et donc une durée de vente et de consommation supérieure.

Cela s’applique à l’ensemble des produits dits « frais » que l’on peut retrouver en rayon de magasin.

A l’inverse, dans le secteur du textile, il est préférable d’avoir du stock afin de répondre aux aléas de l’activité (pic et creux), car un manquant en stock entraîne de facto une vente en moins et un client insatisfait. 

Une chaîne logistique robuste doit être mise en place entre les différentes parties prenantes. 

Sans une expérience des acteurs, le flux tendu génère plus de litiges et une insatisfaction à tous les niveaux.

 

Le gerbage

Vous avez déjà entendu l’expression « les palettes sont-elles gerbés ou stackés ? »

Le gerbage ou le stacking en anglais, indique que des produits généralement sur un support de type palette peuvent être empilés afin d’optimiser le transport ou le stockage. 

Lorsque des produits sont gerbés (empilés) cela signifie généralement, que ces produits peuvent être dissociés une fois réceptionné ou déstocké. 

Si vous ne souhaitez pas que vos produits soient empilés, il faut l’indiquer au prestataire logistique qu’il est interdit de les gerber (ce qui peut être le cas pour les produits fragiles par exemple). 

Le groupage

Le groupage ou consolidation transport, permet de réunir plusieurs expéditions de marchandises, de plusieurs expéditeurs et le gérer comme un tout par un transporteur sélectionné. 

On parle également de constitution de lot en transport.

L’objectif est donc de consolider un maximum de produits dans un minimum de transport afin d’optimiser pour le compte de plusieurs tiers les coûts inhérents au transport pour chaque unité transportée. 

C’est une notion davantage utilisée lorsqu’on gère des flux transports.

Dans une démarche RSE, le groupage permet de diminuer l’impact carbone mais aura « surement » des effets sur les délais de livraisons.

Assurez-vous de demander à votre prestataire logistique si le gerbage est une possibilité offerte pour éviter d’être surfacturé.

GS1 – Norme

GS1 est une organisation internationale créée par les entreprises afin de faciliter et automatiser l’ensemble des échanges entre différentes entreprises.

Pour cela, l’organisation s’emploie à définir des standards internationaux pour identifier et communiquer facilement des informations. 

Exemple : Le code barre

Sa standardisation permet à l’ensemble d’utiliser les mêmes méthodes d’identification produit et permet à chacun de ne pas investir sur des solutions d’identification.

La norme GS1 permet également de standardiser les flux d’informations aux travers d’EDI qui seront une norme pour l’ensemble des acteurs. 

Incoterms

Les incoterms signifient en anglais : International Commercial Terms » et permettent de codifier des dispositions contractuelles standards relatifs au transport de marchandise.

En fonction de l’incoterm choisi, la responsabilité des acteurs sera déterminée sur l’ensemble du flux transport.

Dans le cadre de transport, il est important de définir à quel moment la responsabilité de chacun des acteurs est engagée (accident, vol, perte, dommage…). 

En effet, la multiplication des modes de livraisons ou de pick up, doit vous questionner sur les incoterms à utiliser.

Il y a différents incoterm et certains ont une vocation internationale (utilisation de conteneurs) et d’autres une vocation nationale (lieu de livraison et destination identique). 

Il existe différents types d’incoterms, tous les détails sont sur le site du gouvernement.

Ci-dessous, en provenance du site du gouvernement, les indications quant aux responsabilités de chacun :

L’inventaire

La gestion de l’inventaire est importante afin de connaître l’état de votre stock. Par état de stock, on distingue : 

  • Les quantités d’un article
  • Les qualités d’un article (défectueux, cassé, standard…) 
  • Les blocages éventuels (liés à une problématique physique ou commerciale)

Il existe différentes méthodes afin de réaliser un inventaire en entrepôt. Il vous faut connaître ces différents modes afin de vérifier si le prestataire logistique en est capable. 

L’inventaire en temps réel ou permanent

Afin de réaliser un inventaire en temps réel, le prestataire logistique doit disposer de systèmes informatiques performants.

Au travers de systèmes type WMS (Warehouse Management system), il est possible de réaliser un inventaire de chaque emplacement lorsqu’il y a un prélèvement.

Une équipe d’inventoriste peut également être amenée à réaliser des inventaires quotidiens, qui prendront en compte le stock réel à un instant T.

L’ensemble des mouvements informatiques ou résultats peuvent être transmis par interface (EDI / API en général). Il se réalise sur du matériel embarqué relié à la gestion de stock des systèmes utilisés.

L’inventaire tournant 

L’inventaire tournant suit un plan d’inventaire créé pour l’ensemble de l’année afin de respecter les conditions mises en place par le service comptabilité et doit être approuvé par un commissaire au compte sur la méthode mise en place.

Il peut être réalisé au format papier ou informatique. 

Il est planifié à intervalle régulier. 

Le résultat de l’inventaire doit être communiqué et les modifications de stock se font généralement après un second contrôle. 

L’inventaire comptable 

L’inventaire comptable ou plus communément celui de « fin d’année fiscale ». 

L’activité est généralement bloquée pendant le temps de l’inventaire. L’ensemble du stock est contrôlé pendant cette période afin de vérifier les écarts, et la qualité du stock de fin d’année en termes de quantité. 

C’est celui qui était souvent réalisé. Aujourd’hui, les clients finaux ont davantage besoin d’informations en temps réel et souvent ne peuvent se permettre de stopper leur activité sur une période.

Conclusion

Ces différentes définitions ne sont pas anodines et il est préférable lors d’un contact avec un prestataire logistique de définir les termes employés pour éviter toute mauvaise communication. 

C’est bien évidemment l’objectif de Monprestatairelogistique.com qui permettra de définir l’ensemble des critères de sélection ou présent dans le cahier des charges afin de recevoir des demandes ainsi que des devis qualifiés. 

Lors de l’élaboration de votre contrat de prestation, l’ensemble des unités d’œuvres facturables doivent être définis. 

  • Quel type d’inventaire ? Quelle facturation ?
  • Qui a la responsabilité du transport ? Quel incoterm ?
  • Facturation à l’emplacement ou à la palette ? Quid des palettes gerbées ?

Ces questions ne sont pas exhaustives et permettent de définir correctement les attentes des deux parties. 

Sur Monprestatairelogistique.com, nous nous concentrons sur la clarification des besoins afin d’optimiser les temps de traitement de l’ensemble des parties prenantes. 

Comprendre la logistique permet de comprendre son besoin et la manière dont peut fonctionner un prestataire logistique.

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